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 Humanium

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Almaelle
Mamie! (rang 13)
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Almaelle


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MessageSujet: Humanium   Humanium EmptyJeu 6 Oct - 14:28

Voilà un texte que j'ai commencé. Il est à paufiner, il y a des erreurs syntaxiques et des phrases mal tournées mais je voudrais avoir votre avis. Est-ce que ça vaut le coup que je continue ? Est-ce qu'il est plaisant à lire ? Où y a-t-il des lacunes d'après vous ?

Merci à l'avance de votre patience et de votre lecture.



An 2489, Jour 39, 10:02 AM

"Du sang noir sort de mes veines, s'écoule le long de mes bras et rejoint les ongles de mes doigts suspendus au-dessus du vide. Cela fait mal, sentir la vie qui s'enfuit lentement de moi. Moi qui ne supporte pas la douleur...

Hier encore, je m'étais baladée sous cette pluie torrentielle. Quelle purification ! J'oubliais tout, mes soucis, mes douleurs, mon âme. Mais ce matin, la vie n'a plus de sens. Mon cœur est vide et desséché d'avoir tant pleuré cette nuit. J'écris avec l'encre qu'est mon sang. J'écris avec l'âme qui me morfond. J'écris avec mes pensées qui se glacent.
La vie n'est qu'un éternel flot de douleur. Je ne crois pas mériter bonheur ou amour. Il faut croire que mon destin est tout tracé. Ah ! Que cette vérité me glace ! J'ai tant aimé vivre. Mais cette fois, je suis à la porte d'un enfer que je ne veux connaître. Comme il est simple, quand on est enfant, de rire et de ne pas se soucier de l'avenir ! Comme il est simple de ne pas penser à l'amour ! Comme il est simple de ne pas subir de responsabilité ! Qui m'attend ? Personne. Aucun bras qui m'enlace en ce moment pour me faire oublier. Aucun baiser pour m'emporter au loin. Aucune voix pour me retenir. Même pas un mot sur une lettre.

Tiens, le flot de ce sang se fait de plus en plus fin. C'est étrange et fascinant de voir ce liquide qui nous maintient en vie, comme une rivière qui passe par la montagne, chuter dans le vide et rejoindre ce petit lac noirâtre.
Suis-je égoïste ? Oui certainement. Cesser de se battre est pure égocentrisme. On ne pense qu'à soi, on ne pense pas à ce que les autres vont pouvoir ressentir. Mais pourquoi toujours penser aux autres ? J'ai passé ma vie à m'occuper des autres, à me demander si je faisais bien ou mal, à tout faire pour ne pas brusquer, ne pas décevoir, ne pas faire de mal. Mais m'a-t-on épargnée ? Jamais...
Non, je ne peux pas partir comme cela. "

Elle posa sa plume, ferma son journal et se leva. Puis elle alla nettoyer les plaies sur ses bras dans la salle de bain. Elle serra les dents sous la douleur de l'alcool sur ses cicatrices. Des larmes coulaient de ses yeux depuis tout à l'heure. Elle se regarda dans le miroir et baissa les yeux. Elle avait honte de ce qu'elle avait essayée de faire. Comment se regarder dans la glace quand on en arrive à cet acte ? Elle enroula un bandage autour des blessures encore saignantes. Le noir de son sang apparu à travers le pansement. Elle alla nettoyer la marre de sang dans sa chambre.

Elle prit ensuite sa veste et, tournant la poignée de la porte, elle eut une hésitation. Des larmes coulaient encore sur ses joues. Elle regarda derrière elle le sol souillé, la tache de sang qu'elle n'avait pu complètement nettoyer, les rideaux pourpres qui volaient sous le vent qui se faufilait par la petite ouverture de la fenêtre.
Comme un regret dans son regard, elle se détourna, ouvrit la porte d'un geste ferme et sortit.

An 2489, Jour 40, 6:13 AM

Une faible lumière passait par la fenêtre. L'aube pointait déjà. Son corps endolorit, refusait de bouger. Lentement, elle ouvrit les yeux. Elle resta, un long moment, allongée, à regarder le plafond immaculé de sa chambre, repassant dans sa tête ce qu'elle avait vécu le veille. Elle avait écrit dans son journal les évènements passés mais les éléments se faisaient de plus en plus vague.

Elle avait été à son rendez-vous. Comme prévu, l'homme l'attendait dans ce café. Elle était arrivée en retard, et pour cause... elle avait dû tout nettoyer.
Son visage... le visage de cet individu était flou. A quoi ressemblait-il ? Qui était-il ? Elle n'arrivait plus à s'en souvenir. Juste une chose l'avait marquée... Son regard. Il était dur, insensible. Il avait posé ses yeux sombres sur son bandage. Avait-il deviné ce qu'elle avait essayé de faire ? Oui... sûrement... elle avait la sensation que cela ne le surprenait pas.

Elle ne se souvenait plus exactement du temps écoulé en ce lieu. Il était sombre, ça oui, elle s'en rappelait parfaitement. Les murs recouverts de boiserie aux couleurs de l’acajou. Quelques petites lampes de verre fumé, posées sur les tables, donnaient une ambiance glauque mais aussi très intime. L’air y était lourd, oppressant. Elle avait eu du mal à respirer dans cet endroit. Il y régnait un malaise, quelque chose d’immonde. De grandes affiches noires représentant des scènes de meurtre étaient accrochées derrière le comptoir. Brrr ! Ca donnait terriblement froid dans le dos. Le barman aussi d’ailleurs. Un homme grand et squelettique, à la peau blanche, grisonnant. Aucune expression sur son visage à part ce regard de serpent. Oui... un serpent... voilà ce qu'il avait dû être dans une autre vie ! Etrange qu’elle se souvienne ainsi de lui… Ce souvenir l’a fit frissonner dans son lit.

Elle fut soulagée de quitter ce lieu, c'est certain. Comment avait-elle eu ce rendez-vous ? Aucun souvenir. Elle savait qu'elle devait y être. Que lui avait-il dit pendant tout ce temps ? Elle ne s'en rappelait pas mais ça ne la tracassait pas.
Ils s'étaient dirigés vers la voiture de l'inconnu, une Mercedes noire. Il y avait déjà 2 autres hommes grands et assez baraqués à l'intérieur. Elle monta... puis... plus rien ... un voile noir recouvrait les scènes suivantes.

Etrange. Elle finit par se forcer à se lever. Cherchant l'horloge au mur, elle la retrouva à terre. Il était marqué 16 heures. L'horloge était brisée. Sa chambre en pagaille. Qu'est-ce qu'il s'était passé ici ? Elle se recoucha et s'endormit.

An 2489, Jour 41, 5:42 AM

La nuit était encore présente quand elle se leva. Elle rangea machinalement les objets éparpillés sur le sol avec des gestes lents comme fatiguée de toujours devoir remettre les choses en place. Son regard était vide. Elle s'attarda un instant sur son journal ouvert et écrasé sur le sol. En le ramassant, elle s'aperçut que plusieurs pages avaient été déchirées et des traits rouges marquaient d'autres pages... blanches celles-là... Les pages de son passé étaient toutes... vides !

Elle se dirigea vers la salle de bain. Elle avait froid. Elle enleva doucement le bandage de son bras. Ses yeux s'écarquillèrent... il n'y avait plus rien. Même pas une cicatrice. Avait-elle rêvé de tout cela ? Peut-être. Elle entre dans la douche, fit couler de l'eau presque froide. Sans qu'elle ne s'en rende compte, l'eau tourna subitement au rouge mais ses yeux fermés ne voyaient rien. Petit à petit, le sang se dissipa. L'eau était à nouveau claire.

Après s'être brièvement séchée, elle s'habilla d'une petite robe simple. Ses longs cheveux mouillés trempaient le tissu, laissant entrevoir ses seins à travers la robe. Elle s'assit au bord du lit semblant perdue dans ses rêves. Soudain, elle se leva, prit violemment son journal posé sur le rebord du petit bureau à côté de la fenêtre, l'ouvrit à la première page blanche après celles qui avaient disparues. Tremblante, elle y inscrivit ces mots : "Il arrive" et le ferma d'un geste brusque.

Elle entrouvrit le rideau de la vieille fenêtre. Dans ses yeux, le vide avait place à l'angoisse. Elle courut jusqu'à l'entrée, prit les clés posées sur la petite console et sortit.

An 2489, Jour 42, 1:56 PM

La pièce était vide. Elle n'était pas rentrée depuis la veille. Toutes les choses étaient en place. Le journal posé sur le rebord de la fenêtre, l'horloge au mur, les draps du lit fermé, la petite lampe sur la table de chevet,...

Le soleil était haut dans le ciel quand la porte s'ouvrit bruyamment. Un homme aux cheveux couleur corbeau, tel un ange noir avec son long manteau, la portait avec précaution et la déposa sur le lit. Sa robe était déchirée, son dos lacéré. Peu de sa robe recouvrait encore son corps dénudé. Malgré son inconscience, elle semblait meurtrie. Il y avait encore des larmes sur ses joues souillées par le sang.

L'homme partit précipitamment dans la salle de bain et pris une serviette, l'humidifia un peu. Revenant près d'elle, il s'assit sur le bord du lit comme pour ne pas la réveiller. Il la regardant longuement, avec une profonde tristesse. Il lui retira délicatement ses vêtements, la laissant nue sur le lit. Puis, avec des gestes d’une prévenance particulière, il essuya doucement ses plaies. Puis, il quitta la chambre aussi hâtivement qu'il était venu, tel une ombre.

An 2489, Jour 43, 7:00 AM

Elle était dans son lit. Le jour se levait, encore et toujours. Son dos lui faisait mal mais peu importait, elle restait allongée. Son regard fixant le plafond, elle resta une longue partie de la journée dans cet état. Des images lui passaient par la tête, des choses incohérentes. Elle n'y comprenait rien et était lassée de ces journées. Elle tremblait. Elle savait qu'il allait se passer quelque chose. Elle en avait peur. Elle avait toujours ce froid qui l'envahissait. Elle finit par s'endormir en serrant les draps tout contre elle.

An 2489, Jour 44, 8:24 AM

La chambre était vide. Le silence envahissait le lieu comme une brume se lève sur un champ en automne. Tout semblait figé, comme en attente d’une nouvelle aube.


An 2489, Jour 45, 5:11 PM

Elle s'était éveillée, son corps nu en sueur, une sueur moite qui recouvrait son visage, ses mains. Elle découvrit avec stupeur les déchirures sur ses draps. Elle avait dû rêver avec tant de violence. Mais elle ne s'en souvenait pas, elle ne s'en souvenait plus.

Elle se leva, ramassa les restes déchirés du tissus. Elle se sentait pourtant si calme, si sereine alors que cet amas de loques, lui, avait été lacéré par ses griffes.
Inquiète, elle examina ses bras. Oui, évidemment qu'ils étaient eux aussi tailladés, comme à chaque fois.

Les gouttes de pluie commençaient à glisser, doucement, sur les vitres de la fenêtre dans un cliquetis sourd. A part ce son lancinant, rien ne vint troubler le silence, même pas sa respiration.

Quelques gouttes de son sang vint toucher le parquet blanchi de sa chambre. Jolie tâche rouge dans l'ombre des rideaux pourpres qui voilaient la fenêtre. La pluie se fit plus présente, elle s'intensifiait, de plus en plus.
Et elle, elle était là, debout, à regarder couler son sang, goutte à goutte, perdue dans ses pensées. Qu'avait-elle fait hier ? Elle ne s'en souvenait plus. Un vague souvenir, oui, d'un homme. Cette silhouette qui l'avait raccompagnée chez elle ce matin-là. Puis, plus rien. Le vide.

Goutte à goutte, le sang commençait à former un dessin grotesque sur le sol. Elle avança vers la fenêtre et écarta le rideau de son bras ensanglanté. La fenêtre était entrouverte et, d'un coup, un léger vent froid s'engouffra dans la pièce, la faisant frissonner. Elle sentit alors la fraîcheur glaciale de la pluie sur sa peau. C’est à peine si elle s'aperçut qu'il faisait presque nuit dehors et qu'un être sombre la guettait en contrebas de la petite maison où elle habitait. Il était dissimulé dans l'ombre d'un vieux chêne desséché.

An 2489, Jour 229, 10:11 AM

Cela faisait 6 mois.
Un bruit de clé se fit entendre nerveusement derrière la porte de la chambre. Un homme tout habillé de noir entra prudemment. Son regard inspecta les lieux brièvement. Il semblait vérifier l’état de la pièce. Elle était vide, baignée de la lumière chaleureuse du soleil de printemps. Il y régnait une certaine mélancolie. Il ne restait plus que le petit bureau, le lit et l’horloge au mur. L’homme aperçut la tâche rouge sombre qui gisait près du lit. « Il faudra nettoyer ça ! Il faut que ça disparaisse … » dit il à son acolyte qui était resté sur le pallier. Il alla ouvrir la fenêtre ? Un coup de vent vint soulever le petit rideau pourpre de la fenêtre. Ils quittèrent la chambre en refermant la porte derrière eux.

An 2489, Jour 231, 5:00 AM

Allan entra dans la chambre vide. Son regard triste se posa sur le lit où, il y a six mois déjà, il l’avait laissée, meurtrie. Les draps étaient impeccables, pas un pli. Plus personne n’avait vécu ici depuis plusieurs semaines. Tout était propre. Le fenêtre ouverte avait laissé entrer un grand froid dans la pièce. Il est vrai qu’à 5 heures du matin, l’austérité de la nuit n’avait pas encore laissé la place à la chaleur du soleil.
Muni de son pot de peinture blanche, il se mit au travail. Penché sur la marque pourpre, des souvenirs lui revint… Il se rappelait la première fois qu’il l’avait vue. Petite jeune fille dynamique, douce et toujours le sourire aux lèvres. Pourquoi avait-il fallu qu’elle soit choisie si tôt ? Pourquoi cette malédiction ?
L’Humanium, dont il faisait partie, n’avait d’autres choix que de recourir à leur pureté. Ces filles n’ont aucune conscience de ce qu’elles possédent. La tristesse de ses pensées se trahi en laissant une larme coulée le long de sa joue.
Il aurait tant aimé la connaître plus. Il l’aimait, bien au-delà de tout cela. Il l’avait aimé dès le premier regard échangé. Est-ce que cela pouvait changer quelque chose ? Le monde serait-il meilleur grâce à cela ? Qui sait … Personne n’a jamais essayé ! … enfin pas à sa connaissance.
Il se ressaisit. Cela faisait bien dix minutes qu’il peignait le même endroit. Il était parti dans ses délires de vouloir changer le monde. Il sourit moqueur. Et pourquoi pas ?
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Almaelle
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MessageSujet: suite ...   Humanium EmptyJeu 6 Oct - 14:28

An 2489, Jour 231, 2:00 PM

Le complexe de l’Humanium était un bâtiment cylindrique haut de plusieurs centaines de mètres. Un immeuble de bureaux en apparence, tout de blanc vêtu. Un semblant de pureté dans une ville chaotique.
Allan s’approcha de l’entrée de la tour, passa son badge sur le lecteur de carte. Il se positionna bien droit face à l’identificateur réticulaire du portail. Une voix électronique lui intima de poursuivre son chemin. La porte s’ouvrit. Il ne se fit pas attendre. Il avait 20 secondes pour traverser le couloir. Le système de sécurité devenait de plus en plus ardu.

Il arriva dans l’Atrium, le centre même de la tour. Plus haut se dressait le couloir de lumière provenant du toit et ses nombreux étages désertés. Des escaliers et des ascenseurs permettaient de s’y rendre. Il faisait calme. Normal, c’était dimanche et il n’y avait pas âme qui vive dans l'édifice.
Il se dirigea vers une porte, derrière les ascenseurs. Un passage caché permettait d'accéder aux installations souterraines que seules les personnes qui travaillaient pour la face cachée de l’Humanium pouvaient connaître.
Il ouvrit la porte. Apparemment, c’était une simple salle de contrôle de sécurité. Il s’approcha de la console et entra un code. Un ascenseur se dévoila derrière un sas. Il y entra d’un pas incertain. L’ouverture se referma. L’appareil se mit à vibrer. La descente était en cours. Pendant ce laps de temps, il repassa dans sa tête tout son plan. Et si ça ne marchait pas ?

An 2489, Jour 231, 2:01 PM

Allan regardait les chiffres lumineux défiler sur l'affichage. Ces éclats rougâtres l’emmenaient vers les sous-sols de l’Humanium, l’antre de l’organisation.

Il y a 5 ans, il avait été engagé comme personne de confiance par Rick Morenan, un type froid et impartial, son directeur comptable à l’époque. Un rôle qu’il revêtait à ravir sous cette « couverture ». Allan avait travaillé tard ce soir-là. Le directeur l’avait invité à boire un verre après leur sortie du bureau. Ils s’étaient rendu dans un vieux bar un peu miteux, à l’ambiance glauque. Il se souviendrait toujours de l’affiche sur la porte : une tache noire sur le corps nu d’une gamine gisant égorgée et cette phrase « protégez vos fils de ces créatures ». Il n’avait pas compris sur le coup. Il avait encore du mal à l’admettre maintenant.

L’Humanium comportait un agglomérat de petites sociétés pharmaceutiques qui jouaient bien leurs rôles, distribuant médicaments et substituts à la communauté, tout en véhiculant d’autres substances nécessaires au contrôle des évènements de ces dernières années.

Perdu dans ses pensées, il remarque à peine la caméra de surveillance du plafond, jusqu’à ce qu’il atteigne le niveau AREÏR.
Lorsqu’il entendit un bruit de cliquetis derrière la porte de l’ascenseur, il se plaqua contre la paroi gauche et pris son arme. L’avantage d’avoir été le bras droit de confiance de Rick, c’est qu’il avait eu accès à un arsenal bien fourni issu des dernières recherches de leur laboratoire. Ainsi, pour ses missions, il avait obtenu une Siténite, une arme laser permettant d’émettre un signal paralysant au cerveau ou aux circuits électriques photosensibles, pratiquement indolore et extrèmement efficace sur les humains, l'appareil était destructeur sur des circuits électroniques. Son entrainement l’avait préparé aux situations à haut risque, il savait déjà qu’il passerait l’obstacle sans problème. Les robots Astraë n’étaient que des gardiens de faible capacité.

Il se jeta hors de l’ascenseur en balayant de son arme le couloir fasse à lui. Les Astraë se déconnectèrent rapidement, tombant comme des carcasses sans vie. Allan vérifia l’état des automates. Ca lui faisait un peu mal au cœur de les avoir mis dans cet état, surtout que la Siténite avait sûrement détruit des circuits importants. Ces machines avaient été importées sur Alacante en même temps que les premiers colons. Ils avaient été d’un grand secours dans l’avancement de la constuction de la Cité.

Il se ressaisit rapidement, il n’avait pas de temps à perdre. Pour l’instant, il n’avait rencontré aucun humain pour l’arrêter mais ce problème n’allait pas tarder. Il avança dans le couloir afin de procéder à la première étape de son plan.

An 2489, Jour 231, 2:05 PM

Le couloir était gris et un peu sombre vu qu’aucun humain ne devait travailler aujourd’hui. Il repéra la salle de sécurité.

La première étape de son plan consistait à sabotter le système d’alarme des sous-sols. Allan était optimiste malgré le fait qu’il ne connaissait pas tous les codes. Quand il travaillait encore avec Rick, celui-ci utilisait souvent des mots clés provenant de l’environnement des lieux. Il ne serait dès lors pas trop difficile de mettre la main sur le bon code.

La double porte en acier trempé ne révèlait en rien le contenu de la pièce mais Allan savait que c’était là qu’il désamorcerait les serrures des niveaux inférieurs. Il aposa son pouce contre une plaque sombre collée au mur. Une lumière orange balaya son empreinte pendant quelques secondes qui lui semblaient une éternité. Dans un souffle au bruit sourd comme lors d’une décompression, les lourdes portes épaisses s’ouvrirent devant lui. Allan tenait fermement sa Siténite, près à bondir sur toute personne se trouvant à l’intérieur.

Un court instant passa et Allan entra dans la zone de sécurité. Personne, comme prévu. Il essuia du revers de sa manche la sueur sur son front. Il se dirigea rapidement vers la console et commença à tenter une série de mots de passe pour pénétrer dans le système.

Après une dizaine de tentative, Allan entra « Portail » dans l’ordinateur. Un grand sourire se détacha sur son visage, malgré son regard fatigué et inquiet. Enfin, il avait accès au système de sécurité !

... A suivre
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MessageSujet: Re: Humanium   Humanium EmptyJeu 6 Oct - 20:21

Alors...
Franchement, j'aime énormément ton texte... on s'imagine tout à fait la scène... J'ai eu beaucoup de ressenti concernant la première partie.. une certaine angoisse, le mal-être, etc...
Ton texte donne envie de connaître la suite.. Je trouve ça très original ta manière de raconter les choses avec le journal intime et le narrateur extérieur...
Les dates, horaires sont aussi très agréables et très bien agencés à mon avis, très intéressant l'idée de séparer les paragraphes d'une ou même de quelques minutes...

Certes, il est vrai qu'il y a quelques phrases qui méritent du retravail.. mais bon tu en as parlé au début...

Par contre, je voulais te poser une question: j'ai senti une écriture différente entre la première et la deuxième partie (ce n'est pas aussi net mais c'est pour résumer..) Est-ce volontaire? En tous cas, selon moi la première partie a du mal à démarrer je trouve au début, concernant l'écriture..

Mais bon, je crois à ton texte.. et j'espère que tu nous feras partager la suite!!
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MessageSujet: Re: Humanium   Humanium EmptyLun 10 Oct - 17:24

Et bien !!! Je ne m'attendais pas à ce commentaire et ça me fait super plaisir !

Je dois dire que je l'avais un peu mis de côté pour des circonstances assez tristes mais j'ai envie de m'y remettre ... j'attends que l'inspiration revienne tongue

C'est vrai qu'il y a deux styles ... et pour cause ... quand j'écris, je suis mes sentiments du moment ... et donc ça influence mon écriture ... c'est pas top n'est-ce-pas ? mais disons je suis déjà très contente de ce que ça a donné jusqu'à maintenant drunken
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MessageSujet: Re: Humanium   Humanium EmptyLun 10 Oct - 19:01

Non, c'est pas trop.. c'est juste je pense une question de travail et de paufinage...
Non, franchement, j'ai beaucoup aimé... (Peut-être mon état d'esprit du moment.??)

[/url]
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MessageSujet: Re: Humanium   Humanium EmptyMar 11 Oct - 0:13

merci I love you
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MessageSujet: Re: Humanium   Humanium Empty

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