merde ( pardon )

je tombe sur ce sujet
je me fait mal



je viens de poster un message gaztrique a culture commune parce que j'avais mal au ventre.
'Une société sans musique n'existerai pas ' ( amos Fergonbé)
Mais si la musique de la société était de la merde. hein ? qu'est ce qu'on fait
on s'inscrit a la star ac c'est le seul moyen
ou alors , on continu a ce laisser allez
ou alors , on marche dans la rue
ou alors, on lance des pavés.
ou alors, on crie fort tous ensemble.
mais alors, on serai pris au sérieux ?
les prochaines élections président ciel sont formé d'étoile comme nolwen c'est dans si longtemps, et on est mal barré ( sans etre partisant d'aucun parti, celui de droite est a la mode).
Si le marketing progress vote continu, le visage culturelle et plus va s'Américanisé comme en Amérique.
Restera toujours les clochards pour jouer dans la rue ( avec une attorisation préfectorale bien sur )
Alors , qui a une solution ?
ou alors, on en discute
mais je pense qu'il n'y pas de solution. Le pouvoir c'est fait pour des gens qui en veulent. Naturellement.
Voter coluche, jesus va le réssuciter l'aube du 33535 Jours
cloué sur son cuire il y aura d'écrit:
Vive la France en français. vive l'Europe en monnaie

youpi la vie

sans vouloir être pessimiste, à moins d'un miracle on court au carnage.
les sous ne vont plus à la culture, ni même à l'éducation, mais à l'armée. pourquoi faire, on est pas en guerre à ce que je sache?

il fut un temps, c'était en temps de guerre qu'on se détournait de la culture. être cultivé, en savoir un morceau sur tous les domaines, c'était très bien vu. maintenant, on ne peut plus parler d'un sujet si on n'a pas bac +5 (selon un de mes profs, un dénommé olivier neveux, qui semble bien connaître la fac d'arras pour y avoir fait plusieurs conférences. enfin passons).

sauf que le second problème c'est l'hyperspécialisation. chacun a un domaine d'études (et maintenant avec l'apprentissage à 14ans ça va pas s'arranger). donc en gros, on ne peut plus parler que d'un seul sujet: celui qu'on étudie. à condition d'en être déjà à bac +5. donc en gros, nous là, sur ce forum, on ne peut parler d'absolument rien.

l'école du Théâtre National de Strasbourg fait des promotions de 15 élèves acteurs, un ou deux régisseurs et un ou deux metteurs en scène (si je me souviens bien) par an. sachant qu'une année sur trois il n'y a pas de nouvelle classe mise en place.
avec ça, si y'a que les élèves sortant d'écoles de théâtre qui ont le droit de jouer, on va se retrouver avec pas grand monde sur les scènes... et les cours parisiens genre florent et simon, ils sont pas pri en compte? pourtant il paraît que c des grandes écoles... ah oui, privées. dommage...
ce sera comme si quelqu'un qui n'a pas fait science po ne pouvait pas se présenter aux concours de la fonction publique.

ah c sûr, on pourra plus dire qu'être acteur c'est un métier de fainéant. quoique... ça sera jamais science po ou HEC ....

je rêve depuis toute petite d'être comédienne. je me suis toujours dit que j'aurai le courage d'affronter les difficultés. aujourd'hui, je me pose des questions. certaines mauvaises langues disent que je reste avec mon homme parce qu'il aura un boulot stable (dans la fonction publique). c'est charmant, n'est-ce pas ?
c'est simplement qu'il faut des solutions, mais que soit je suis pas au courant, soit on n'en a pas encore trouvé, ou alors elles sont pas efficaces.

bon allez je vais arrêter de parler comme ça, faudrait pas que je déprime.

je veux bien réclamer, mais si personne ne nous écoute, ça va pas marcher. y aller par la force? et se prendre des grenades lacrymo? non merci ça ira.

je suis un brin pessimiste, pas encore tout à fait défaitiste. je me pose juste des questions sur mon avenir, et tout ce que je reçois comme réponses, c'est "ça va mal et ça va pas s'arranger".

mais si y'a un espoir, un vrai, tangible, alors je m'y accrocherai. mais montrez-le moi, par pitié. je demande que ça.

bon... soit...
azé, j'te suis !

chuis un peu sceptique, c'est vrai... faut dire que là, actuellement, j'ai l'impression que ça vaut pas la peine... enfin on a que des échos négatifs de la vie "d'artiste", par les profs et tout (ils font de la pub pour l'éducation nationale ou quoi? ben nan, même pas, y'a que des trucs pas bien là-dedans aussi, on dirait).

c'est peut-être parce que c'est l'hiver, ché pas moi...

mais bon, j'te suis quand même, parce qu'il paraît qu'après les études y'a encore plein d'années à vivre et que pour une fois que je trouve un taff que je veux vraiment faire, quelque chose dont j'ai besoin pour vivre et surtout me sentir bien (jouer), ben ça vaut peut-être le coup de se bouger les fesses.

donc: je vais me battre aussi. c'est pour ça que je dis que je te suis, azé...

désolée pour l'apparent manque de motivation mais j'essaie de me maintenir la tête hors de l'eau, en cette période troublée d'exams...

vu sous cet angle-là... je suis d'acc.
j'ai jamais compris les gens qui disent que le métier d'artiste c'est un truc de fainéants. c'est qu'ils ont jamais fait d'art, ou même simplemen qu'ils n'ont jamais fait quelque chose s'y rapportant (ou alors ils ont oublié à quel point c'est difficile d'apprendre une leçon par coeur ou de colorier un dessins dans dépasser les contours. bref, ce sont des adultes qui n'ont pas gardé leur âme d'enfant).

moi je disais que c'était dur de croire (très égoïstement) en mon propre avenir dans le théâtre mais c'est vrai qu'en prenant un chemin moins matérialiste que celui que j'ai pris, ça change la donne et ça motive!

merci azé de m'avoir fait faire ce revirement d'opinion!



Clo, re-motived